Le Garrano est un joli petit cheval robuste. Lors de notre escapade dans le parc national de Peneda-Gerês, nous avons pu observer ces chevaux en liberté. Un vrai bonheur !
Actuellement, la zone d’élevage de la race Garrano se situe dans la région du nord-ouest du Portugal. Provinces du Minho et Trás-os-Montes (municipalité de Montalegre), dans une extension de 1577, 13 km2.
Le Garrano, un peu d’histoire
La plus ancienne référence au cheval au Portugal se trouve dans les peintures et gravures préhistoriques. Celles-ci datent de 13 000 à 17 000 ans avant J-C., dans l’Alentejo. Ces peintures font référence au vrai cheval ibérique au cou arqué.
Il a fait l’objet d’une candidature inédite au Patrimoine National. Celui-ci vise à mettre en lumière l’histoire de la race indigène, son implication et son intégration dans les pratiques humaines traditionnelles.
Ce petit cheval mesure 1,30 mètres de haut et présente plusieurs similitudes avec les poneys.
Auparavant, l’armée portugaise utilisait le Garrano comme animal de transport, ainsi que pour charger les minerais des mines les plus reculées des montagnes du nord pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui encore, on l’utilise pour transporter du bois et effectuer des tâches agricoles. Il est également un bon moyen de locomotion sur les sentiers du nord du Portugal.
Malgré l’état semi-sauvage dans lequel on élève le Garrano, la race est morphologiquement bien caractérisée et standardisée, grâce au rôle crucial que joue l’Association des éleveurs équins Garrana (ACERG).
La relation entrelacée du Garrano avec notre histoire nous présente, à la fois, un défi et une opportunité. Préserver cet héritage culturel et génétique, mais aussi réinventer ses fonctions dans les modes de vie et les besoins des nouvelles générations.
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